Purification interne du corps humain
Introduction
L'incisiothérapie ou la hijama (saignée, cupping therapy) est une méthode thérapeutique prophétique qui consiste à réaliser des incisions épidermiques superficielles (sur la peau) à des points bien précis du corps humain et à y appliquer des ventouses afin d'aspirer le sang impur (par l'intermédiaire d'un appareil faisant le vide et facilitant ainsi l'évacuation du sang impur).
Les bienfaits du hijama (saignée) : La hijama peut guérir plus de 40 maladies.
La théorie du sang anormal agressif :
Le médecin japonais Kaukuroiwa a déduit que ce sont les impuretés sanguines qui sont la cause des maladies, dont la saignée par ventouses assure la guérison puisqu'elle en débarrasse le corps.
Un effet anxiolytique : Il s’est avéré que suite à la saignée, lorsqu'elle est pratiquée sur certains points du corps, le patient s’endort profondément pendant l’opération ou après. À son réveil, il ressent un bien-être et devient dynamique. De plus, l'électroencéphalogramme révèle une diminution des ondes delta et thêta après la hijama.
Un effet d’équilibre :
La saignée par ventouses agit sur l’équilibre sympathique et parasympathique. Par ailleurs, le corps retrouve son équilibre hormonal, ce qui explique le retour à une tension normale en cas d'hyper ou d'hypotension artérielle. La hijama a donc une influence en cas d'hyper ou d'hypotension artérielle. Elle permet un équilibre hormonal chez les hommes et les femmes. Il convient d'ajouter que les constipations et diarrhées chroniques peuvent être soignées par la saignée.
Sur 600 malades, l'analyse du sang extrait par la hijama donne les résultats suivants :
À cet égard, le Prophète (prière et paix soit sur lui) a dit il y a des siècles : « La hijama est une médication de tout mal causé par un sang anormal agressif/plein d’impureté ». Le sang devient anormal et agressif, donc impur, lorsque le nombre de globules rouges vieillis et anormaux augmente, que les résidus y élisent domicile et que les sédiments chimiques des médicaments font partie de sa constitution. Cela le rend coagulé, collant, gluant et foncé.
Dans ce cas, on est en présence d’une sorte d’hyperémie. Le sang circule difficilement dans le corps humain. Par ailleurs, le foie et la rate sont de plus en plus sollicités pour éliminer ces impuretés, mais malheureusement, ces organes (le foie et la rate) souffrent et ne suffisent plus pour éliminer toutes les impuretés du sang.
Au fil des années, les sédiments s'accumulent dans différentes parties du corps (surtout les vaisseaux), d’où l’apparition de maladies diverses.
Lorsqu'on se débarrasse des impuretés (globules rouges vieillis et anormaux, sédiments…) par la saignée, le sang devient pur et mieux oxygéné, circulant normalement dans le corps humain. De ce fait, les différents organes jouent pleinement leur rôle et ont un meilleur rendement.
Si l'on examine la théorie du « sang anormal et agressif » par rapport aux maladies cardiaques (telles que l’infarctus, la thrombose), on constate que le sang avec les impuretés qu'il contient provoque des thromboses, accélérations de l’athérosclérose, augmentations de cholestérol, etc., qui peuvent être à l'origine du rétrécissement des coronaires, d’où les risques d’infarctus.
En ce qui concerne le reste des organes, on remarque qu'au fil du temps, un sang anormal et agressif diminue leurs capacités à accomplir le rôle qui leur est imparti, tout comme il diminue la capacité immunitaire.
Par ailleurs, le corps ne peut plus résister aux facteurs cancérogènes (comme des produits chimiques agressifs, les rayons…) puisque le foie régresse constamment dans l'accomplissement de ses fonctions, notamment en ce qui concerne l’intoxication, et que la rate perd de ses capacités.
Les globules blancs peinent également à défendre l'organisme contre les microbes et les cellules anormales. Tout cela augmente le risque de cancer. Il y a comme une révolte dans l’organisme, d’où une multiplication anarchique des cellules... d’où le cancer.
Caillot de sang extrait par mes soins après une séance de 33 minutes (7ème vertèbre).
Concernant le diabète :
La médecine contemporaine considère que la cause du diabète est une insuffisance de l’insuline émise dans le sang, nécessaire pour le métabolisme des sucres.
En réalité, il y a une autre explication de l’origine du diabète. Ce dernier survient en raison d’une mauvaise irrigation sanguine, due à la présence d’impuretés telles que des cellules anormales ou de vieux globules rouges. Ces impuretés contraignent les cellules de l’organisme à libérer du glucose à un taux élevé, afin d’améliorer l’activité des organes du corps.
En se basant sur la théorie du « sang anormal et agressif », la hijama, en éliminant les impuretés du sang, permet aux organes de fonctionner normalement avec un meilleur rendement, puisque la circulation n’est plus entravée.
Conseil pratique:
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la hijama ne demande pas une grande connaissance ou plusieurs années de pratique, ni d'études. C’est dans ce sens que cette pratique ne peut détenir aucun monopole financier et est accessible à tout le monde.
Même un adolescent qui a atteint l’âge de la puberté, soit environ entre 9 et 12 ans, peut l’effectuer dans la mesure où il excelle dans son domaine.
On sous-estime souvent l’efficacité des jeunes dans de nombreux domaines.
Pour les personnes de plus de 60 ans et de constitution faible, on réduira les coupures et optera plutôt pour des piqûres à l’aide d’une aiguille.
Dans le cas contraire, la personne pourrait temporairement tomber dans un profond sommeil dès l’aspiration de la ventouse, mais cela est plus impressionnant que dangereux.
Il est essentiel de comprendre que ce n’est pas le praticien de la hijama qui soigne, mais bien le corps humain qui, doté d’un mécanisme exceptionnel, opère sa propre guérison.
Le patient devrait éviter de consommer de la viande, des œufs ou du poisson et privilégier les fruits et légumes avant et après l'intervention. Pour une efficacité accrue, il devrait également se mettre en état de jeûne avant l'intervention, pour les personnes de forte constitution ; dans le cas contraire, il devrait jeûner pendant 3 heures avant l'incision (estomac vide).
Le praticien devra réaliser une incision d'environ 3 mm de longueur, suivant la ligne épidermique (généralement verticale), et d'une profondeur n'excédant pas 1 mm. Le tout sur une circonférence ne dépassant pas 4 cm. Chaque zone comportera 9 incisions disposées en rangées de 3.
L'incision se fait sur la peau et non dans la chair, de sorte que même une personne diabétique ou hémophile pourra effectuer la pratique sans aucun risque d'hémorragie. Ce n'est pas la coupure qui doit extraire le sang, mais l'aspiration (sous vide).
L'incision devra se faire le plus rapidement possible ; c’est dans cette exécution que le praticien excellera dans son art. Plus le mouvement est lent et hésitant, plus il risquera de laisser une cicatrice chez le patient.
Ainsi, toute personne présentant des tremblements ou un stress accru ne sera pas recommandée pour exercer cette pratique.
L'opération est parfaitement réussie si, après l'incision, le sang prend quelques secondes avant de couler, et si, après 7 jours, aucune marque n'est présente sur la peau du patient.
Pour compléter cette réussite, il est important d’effectuer une légère pression sur la ventouse. En effet, dans une pratique primordiale ou traditionnelle, c’est la chaleur emprisonnée dans la ventouse en verre qui provoque une pression atmosphérique parfaitement adaptée à l’extraction du sang. Dans l'ancien temps, l'épine d'un arbuste ou d'une rose était plus efficace qu'un couteau (le rasoir n'existait pas encore).
La plupart des praticiens font l’erreur de couper la peau trop profondément, ce qui entraîne un écoulement immédiat et abondant du sang avant même de placer la ventouse. Ils pensent que plus le sang sort en grande quantité et rapidement, plus cela est bénéfique. Cependant, ceci est une erreur ; ce n’est pas la quantité ou la vitesse qui importent, mais bien la qualité et la lenteur.
Plus les personnes sont fragiles ou âgées et présentent des symptômes tels que le diabète, le dysfonctionnement rénal ou une maladie chronique, plus cela devrait être mis obligatoirement en pratique.
En outre, la meilleure pratique de la hijama (en dehors d’un coup/hématome) est sur la 7ème vertèbre de la colonne vertébrale (située au dos) et devrait être effectuée seul, en solitaire.
Le meilleur positionnement de la ventouse se situe au niveau du front (accompagné, si possible, des 2 veines jugulaires externes, c'est à dire la partie latérale/ arrière du cou et de la 7ème vertèbre (entre les 2 omoplates). Même si la hijama présente juste une coupure superficielle, il m’a fallu beaucoup de temps avant de me faire moi-même les vntouses. C’est la confiance en cette pratique, directement liée à ma pratique spirituelle, qui m’a donné le courage de le faire. Cependant, je ne conseille vivement pas de le faire soi-même, et encore moins si l'on est seul, sans assistance.
Les scientifiques ont constaté que ces 3 zones concentrent le plus de globules rouges inactifs/défectueux (morts) dans le corps humain.
Au début, je ne faisais pas confiance aux autres personnes pour qu’elles interviennent sur mes 2 veines jugulaires. Beaucoup de personnes négligent ces 2 zones et pourtant, elles représentent un point clé dans le métabolisme et l’énergie du corps humain, sans parler de leurs bienfaits spirituels.
Peut-être que Dieu a voulu ainsi, pour savoir lequel d’entre ses serviteurs pratiquera cette méthode prophétique. Cependant, la plupart des gens vivront leur vie sans réaliser ces 2 points de ventouse, car pour cela, en plus du courage, il faut ajouter la confiance envers le praticien.
Pour ce qui concerne les autres points, je ne les pratique pas, sauf en cas d’urgence (coups violents, blessures, morsures, etc.). La ventouse doit être placée à quelques centimètres de l’impact, jamais par-dessus.
La pratique devra se faire le 17ème, 19ème, 21ème jour lunaire pour des raisons liées à l’attraction et à d'autres raisons d’ordre métaphysique inconnues pour la majorité des êtres humains. Mais ceci ne constitue pas une obligation. Il sera également très déconseillé d’effectuer la hijama le mercredi, vendredi, samedi et dimanche, à moins que cela ne soit dans un cas d’urgence majeure (suite à un coup violent, hématome, fracture, entorse, morsure, épanchement de sang, gonflement du muscle, etc.). Le Lundi et Mardi seront les jours conseillés en tombant avec les jours lunaires cités précédemment.
Il est conseillé après la séance de prendre une douche froide pour ceux qui possèdent une forte constitution, dans la mesure où ils n’utiliseront pas de pression d’eau (pompe à eau) avec l’aide d’un jet d’eau qu’on peut voir dans les douches contemporaines, mais se laveront à l'aide d'une bassine d’eau posée par terre ou de l’écoulement d’un robinet et utiliseront uniquement leurs mains pour ramener l’eau sur eux.
La pratique dure généralement entre 25 et 40 minutes et ne devrait pas dépasser 3 zones de pression simultanément. Je recommande de privilégier le point de pression de la 7ème vertèbre, le front et les 2 veines jugulaires, ainsi que 2 points de pression en bas du dos en plusieurs séances distinctes.
Après la séance, il est déconseillé de conduire pour les plus faibles de constitution et de limiter la conduite à 2 heures pour les plus résistants. Il est préférable de s’allonger rapidement en écoutant une musique relaxante. La musique religieuse et l'encens peuvent également être bénéfiques pendant la séance.
Après avoir dormi profondément, on se sentira plus léger. Personnellement, je ne pratique pas la hijama pour mes clients, sauf dans des cas exceptionnels. Il est préférable de se former par la pratique sur des proches pour une maîtrise parfaite de cette technique, accessible à tous.
Il est dommage que certains perdent du temps dans d'autres méthodes de médecine parallèle, alors que la hijama englobe toutes les approches de guérison. C'est la seule méthode de purification interne du corps humain à ne pas négliger.
Mujahid